Covid-19 : directives au 15 mars 2020 en lien avec la DGT
Pour faire suite à notre message de vendredi et pour tenir compte de l’évolution de la situation concernant l’épidémie de coronavirus, nous vous invitons à suivre les mesures suivantes. Elles ont été rédigées en lien avec la Direction Générale du Travail, elle-même en lien avec les autorités sanitaires.
L’objectif principal est de retarder la propagation de la pandémie pour de ne pas saturer les services d’urgence et de réanimation. Il convient dès lors de prendre toute mesure qui réduit les situations potentielles de transmission du virus.
Notre note du vendredi 13 mars demeure à ce titre pertinente dans ses grandes lignes. Mais les mesures peuvent encore être renforcées : il convient de limiter les visites in situ au strict minimum. Les visites à maintenir sont les SIR dès lors que les salariés sont affectés à des postes indispensables à la continuité de l’activité du pays (secteur nucléaire par exemple).
Toutes les visites programmées sans nécessité urgente doivent être reportées.
Toute demande de visite doit faire l’objet d’une vérification de son urgente nécessité et d’une interrogation sur l’état de santé du salarié en appelant le demandeur (employeur ou salarié).
Les demandes de visites peuvent néanmoins trouver réponse sous forme de téléconsultations pendant la durée de la pandémie et en fonction des capacités techniques et organisationnelles du SSTI. Elles feront l’objet d’une reprogrammation à l’issue de la pandémie.
Les SSTI sont invités à relayer activement les mesures de prévention diffusées par les autorités sanitaires et à assurer une permanence téléphonique suffisante pour conseiller les employeurs et les salariés.
Une fois assuré ce service minimum, les responsables de SSTI pourront libérer leurs professionnels de santé qui souhaitent rejoindre la réserve sanitaire.
Pour les autres personnels, il est recommandé de suivre la doctrine qui s’applique pour l’instant au secteur privé, à savoir :
Les salariés viennent physiquement à leur poste sauf :
1. s’ils sont malades ;
2. s’ils sont en télétravail ou travail à domicile ;
3. s’ils comptent au nombre des salariés vulnérables ;
4. s’ils sont placés en chômage partiel ;
5. s’ils doivent garder les enfants – dans ce cas, il convient de recourir au télétravail
Les directives sont susceptibles d’évoluer en fonction de la situation. Nous vous tiendrons informés.